9 mars 2010
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21:50
... là où la folie meurtrière peut devenir un métier à part entière ...
Son nom ? On ne le connaît pas vraiment. D'où vient-il ? A quoi bon le savoir. Où va-t-il ? Vers le sud, là où il fait chaud. Qui est-t-il ? Mauvaise question, tout du moins question incomplète. La véritable interrogation serait plutôt: qui sont ils ? Ont-ils un but ? L'un oui, tout faire pour ne pas donner le contrôle à l'autre ...
Retrouvé à l'âge de dix ans, sa mère gisant à ses côtés, poignardée, sans autres explications. La justice accusera ce jeune enfant d'assassin et l'enfermera quinze années durant, en psychatrie. Pathologie ? Tueur schizophrène. Lourde tare pour un gamin à peine sortit de l'enfance.
Le jour de ses vingt quatre ans, il fut jugé apte à réintégrer la société. Apte à y prendre place, y aller et venir et même y donner des conférences. Il joua quelques temps de cette liberté illusoire contrôlée et finit par s'en évader, pour enfin vivre pleinement sa dualité, sans peur de la cacher. Il s'en échappa pour devenir le varan.
Dans un monde où sang rime avec argent, celui qu'il verse lui permet d'emplir ses poches. Tel un tueur à gage, froid et méthodique, le varan rampe sournoisement de mission en mission, jusqu'au jour où il finit par devoir souffler la bougie d'un certain Jorge Eish, artiste peintre de son état. La frénétique tuerie qui en découlera ne fera que réveiller d'autant plus la bête sommeillant en lui, de part les limbes embrumant sa personnalité troublée entre le désir de dompter sa véritable nature et cette incessante soif de sang.
Ortog.
Forcé à un repli plus initiatique que stratégique, il se rend dans le désert afin d'y affronter cette abomination latente bouillonnant dans ses veines. Fauché en plein élan, on retrouvera sa trace dans un hôpital où luttant entre la vie et la mort, son subconscient délirant doublé d'une pleine frénésie d'acide le propulsera dans un monde apocalyptique ou sa quête le mènera à un endroit dont une de ses proies lui avait dévoilé l'existence.
On ne peut que percevoir l'influence de Fanck Miller dans le traitement graphique de cette bande dessinée, jusqu'à y trouver des similitudes de traits entre le personnage du varan et un certain Marv zonant quelque part dans les bas-fonds d'un quelconque Bassin-City.
Egalement le clin d'œil à Las Vegas Parano de Terry Gilliam lors de la poursuite du flic de l'autoroute, ou encore cette référence au dieu extérieur, d'Howard Phillips Lovecraft, qu'est Yog Sothoth.
Quelques références utilisées par Pierre-Yves Gabrion sur ce premier tome de Primal Zone, savamment dosées au long du périple de notre tueur au cerveau reptilien surdimensionné.
Le jour de ses vingt quatre ans, il fut jugé apte à réintégrer la société. Apte à y prendre place, y aller et venir et même y donner des conférences. Il joua quelques temps de cette liberté illusoire contrôlée et finit par s'en évader, pour enfin vivre pleinement sa dualité, sans peur de la cacher. Il s'en échappa pour devenir le varan.
Dans un monde où sang rime avec argent, celui qu'il verse lui permet d'emplir ses poches. Tel un tueur à gage, froid et méthodique, le varan rampe sournoisement de mission en mission, jusqu'au jour où il finit par devoir souffler la bougie d'un certain Jorge Eish, artiste peintre de son état. La frénétique tuerie qui en découlera ne fera que réveiller d'autant plus la bête sommeillant en lui, de part les limbes embrumant sa personnalité troublée entre le désir de dompter sa véritable nature et cette incessante soif de sang.
Ortog.
Forcé à un repli plus initiatique que stratégique, il se rend dans le désert afin d'y affronter cette abomination latente bouillonnant dans ses veines. Fauché en plein élan, on retrouvera sa trace dans un hôpital où luttant entre la vie et la mort, son subconscient délirant doublé d'une pleine frénésie d'acide le propulsera dans un monde apocalyptique ou sa quête le mènera à un endroit dont une de ses proies lui avait dévoilé l'existence.
On ne peut que percevoir l'influence de Fanck Miller dans le traitement graphique de cette bande dessinée, jusqu'à y trouver des similitudes de traits entre le personnage du varan et un certain Marv zonant quelque part dans les bas-fonds d'un quelconque Bassin-City.
Egalement le clin d'œil à Las Vegas Parano de Terry Gilliam lors de la poursuite du flic de l'autoroute, ou encore cette référence au dieu extérieur, d'Howard Phillips Lovecraft, qu'est Yog Sothoth.
Quelques références utilisées par Pierre-Yves Gabrion sur ce premier tome de Primal Zone, savamment dosées au long du périple de notre tueur au cerveau reptilien surdimensionné.
Edité chez Delcourt en Septembre 2009, Primal Zone est le premier tome d'une série que l'on peut espérer longue et pleine de rebondissements ! Une telle bonté à donner librement accès aux internautes à l'intégralité d'une œuvre ne peut que dignement se saluer. Ne vous y méprenez pas tout de même, une bande dessinée se lit couchée sur du papier, assis sur un canapé, un quai de gare ou encore un banc au beau milieu d'un parc, et non pas face à un écran, tapotant du bout des doigts sur un clavier une souris à la main. Une raison supplémentaire de vous procurer l'ouvrage réside dans la présence de la véritable histoire de Jorge Eish, expliquée à la fin de ce premier tome. Petit bonus ouvrant encore plus la porte sur le monde bouleversé de Primal Zone.
A noter qu'une page Wikipédia est dédiée à l'auteur et vous en dévoilera plus sur sa bibliographie. Vous trouverez également une partie "Making Off" sur le site de l'œuvre, où Pierre-Yves Gabrion nous dévoilera ne travailler qu'à la palette graphique, l'album étant entièrement dessiné de manière numérique. Jolie performance aux vues du rendu !
Darianello
A noter qu'une page Wikipédia est dédiée à l'auteur et vous en dévoilera plus sur sa bibliographie. Vous trouverez également une partie "Making Off" sur le site de l'œuvre, où Pierre-Yves Gabrion nous dévoilera ne travailler qu'à la palette graphique, l'album étant entièrement dessiné de manière numérique. Jolie performance aux vues du rendu !
Darianello